Mon itinéraire au Maroc
Jour 1
J’ai atterri à Tanger, où j’ai directement commencé par une découverte de la ville.

Après avoir exploré les petits recoins de la ville, j’ai pris le nord jusqu’à la côte atlantique, qui fait office de frontière naturelle pour Tanger. En passant par la réserve du Cap Spartel, j’ai fini par atteindre le phare traditionnel qui s’élève au-dessus des eaux.

J’ai pris un véhicule de location pour me rendre sur la côte méditerranéenne par la route, découvrant au passage le gigantesque port de Tanger Med. Je suis alors arrivé au petit port de Belyounech.
J’ai fini cette première journée bien chargée avec la redescente jusqu’au Cabo Negro le long de la côte de Ceuta.
Jour 2
Je pars pour une visite de la ville de Tétouan, En parcourant ses dédales, je prends de nombreuses photos.

Je prends ensuite la route côtière pendant une petite heure, profitant de la vue sur la mer jusqu’à la petite ville côtière d’Oued Laou où je fais une escale pour la nuit.
Jour 3
Je continue la route vers les montagnes du Rif en passant par la vallée de l’Oued Laou. Ici, je serpente sur les chemins rocheux jusqu’aux gorges d’Akchour, où je pars pour une rando.

J’arrive en dessous du pont de dieu qui se détache de la pierre et je continue ma boucle jusqu’à mon véhicule. Je repars ensuite pour une visite de la ville de Chefchaouen.
Jour 4
Je pars pour une montée vers le gîte d’Azilane en 4*4, et j’enchaîne avec une visite du parc national de Talassemtane à pied. C’est un bel écrin de nature que je découvre, entre les arbres, les ruisseaux et les petites cascades.

Je repars sur une petite route pour passer à Chefchaouen, Ksar el Kebir puis Larache.
Jour 5
Je profite de ma présence dans la ville pour visiter la médina de Larache et le site archéologique de Lixus. Je repars ensuite vers Asilah, où je visite sa médina. De retour à Tanger, j’attrape mon vol retour en France.
Mes activités sur place
Medina city trek
Un des premiers buts de ce voyage était de faire des tracés sympa au cœur des médinas, car nos voyageurs sont toujours perplexes à l’idée de se lancer dans un dédale, sans trop savoir où aller et quoi y faire. Tanger, Tétouan, Chefchouen, Larache, Asilah, ont toutes des médinas, villes arabes, à arpenter avec quelques touristes bien sûr, mais aussi et surtout avec les marocains qui y habitent, qui y font leurs courses…

Randos dans le parc national de Talassemtan
Chefchaouen ouvre les portes des montagnes du Rif, très sauvages et peu balisées. Les gorges d’Akchour et le “pont de dieu” sont le côté le plus accessible et faisable sans guide (au roadbook).
J’ai donc fait ses randos qui commencent par des guinguettes, barbecue, tajine, thé, les chaises en plastique dans l’eau dans la partie basse où viennent les familles marocaines et les cascades du haut où il faut plus marcher et prévoir 4h de rando.
Pour des randos plus sauvages, un guide est indispensable, d’autant qu’on est dans des zones de culture de cannabis et que prendre des photos partout n’est pas forcément bien vu.

Mon coup de cœur
La médina de Tétouan : On part à pied de rues aux immeubles hispanisant ou le blanc tranche avec l’ocre de l’église et là, c'est un dédale de ruelles dans lesquelles on se perd aux arcades voutées et la lumière qui tire vers la pénombre. On suit des moments de vie, un vieil homme qui égrène son chapelet en allant à la mosquée, des enfants qui courent à leurs jeux, la rue Laayoun remplie d’échoppes et de badauds faisant leurs courses.
Tout est local, pas de boutiques à touriste, les odeurs se mélangent, fortes, prégnantes, les regards sont francs et accueillants. On s’y sent bien, à l’aise.

Un spot culturel ou historique qui m'a marqué
Le site de Lixus : C'est un ancien comptoir phénicien qui sont descendus le long de la côte africaine. Ensuite devenu romaine, c’est de cette époque que datent les vestiges que l’on visite. Un petit musée sympa et bien fait présente les fouilles et les découvertes du site.
On monte la colline, thermes, théâtre dans ce petit coin de nature avec vue sur l’estuaire du Loukkos qui serpente de ses méandres jusqu’à l’océan et la ville de Larache. En hauteur, l’ombre d’arbre centenaire fait une belle ombre le temps d’une pause ou d’un pique-nique. Quasi personne, beaucoup de charme.

Un endroit insolite
Le hameau d’Azilane au-dessus de Chefchaouen : On sort d’une ville assez touristique avec ses murs bleus très photogéniques. Pas le temps de le faire à pied, donc en 4*4. Plus d’une heure de pistes raides et caillouteuses. On passe de 565m à un col à 1700m. Les cèdres apparaissent majestueux, les versants nord sont encore parsemés de névé, quelques singes magots courent dans les arbres.

On redescend de 300m pour tomber sur le hameau d’Azilane et son gîte. On nous accueille d’un thé et de sourires. Ici seuls les 4*4 relient et ravitaillent ces petits hameaux, face aux vallons, deux trois fermes et une mosquée. On y resterait bien plus longtemps pour s’y balader ou tout simplement s’y poser et ne rien faire…On redescend vers la petite ville avec mon chauffeur Hassan. Super moments !
La faune et la flore locales
Les animaux et plantes de votre voyage : les mules du Rif, le 4*4 marocain, elles sont superbes, grandes et puissantes, bien nourries avec ses pâturages verts de printemps. Leurs cavaliers ne sont pas peu fiers, on en voit certaines qui tirent encore le soc en bois, de très grands gabarits. Les magots, sauvages et rapides dans la montagne. Les chats de médina, à l’affut de déchets ou en bain de soleil.

Mes tips pour ce voyage
Prendre le temps dans les médinas, car c’est le tableau de vie qui fait l’instant. Chacune a son identité, Tanger, Tetouan, Chefchaouen, Larache, Asilah, toute différent, aucune n’est à négliger. Monter dans le Rif en rando pour ceux qui ont la forme et ne pas manquer le secteur Akchour plus accessible.
Les indispensables dans ma valise
Un sac, pas trop gros, il faut pouvoir le trainer dans les rues tortueuses de médinas, les véhicules n’accèdent pas toujours à l’hébergement.