Pourquoi ce spot ?
Un incroyable sentiment de liberté retrouvée
Oman n’a jamais fait partie de la liste des pays que je rêvais de découvrir. Oman ? C’est quoi ça, c’est où ? Même mon médecin, en me prescrivant les habituels médicaments pour compléter ma trousse de soin avant de partir, n’arrivait pas à le situer sur une carte. Il faut dire que ce pays fait relativement peu parler de lui, comparé à ses voisins.
C’est justement cette discrétion qui fait son charme et son mystère… et c’est ainsi que me voilà embarquée vers ce pays que je n’arrive pas à me représenter. Tant mieux !
Mon itinéraire
Mon programme jour par jour
Jour 1 : Arrivée à Mascate et route vers Wadi Bani Awf
Dès notre arrivée à Oman, nous sommes accueillis par Solimane, notre expert local sur place, à l’aéroport. Le bâtiment est propre et résolument moderne, et tranche avec le vêtement traditionnel que revêtent tous les hommes que nous croisons : une longue robe blanche immaculée et un chapeau aux motifs colorés, différent pour chacun. Nous prenons la route vers la capitale, Mascate, où Solimane nous explique l’itinéraire que nous allons suivre durant ces deux prochaines semaines. Nous faisons un crochet vers la Grande Mosquée, offerte par le sultan Al Qaboos à son peuple : les ogives des arches extérieures sont splendides, et l’intérieur nous dévoile le second plus grand tapis tissé à la main, qui ne fait pas moins de 60 x 70m et a demandé quatre années de travail à près de 600 ouvrières… Une balade dans le vieux quartier de Mutrah et nous prenons ensuite la route à bord de notre 4x4 en super état, le coffre chargé de tout le nécessaire de bivouac, direction les montagnes. Après quelques heures, nous dressons notre campement au fond du canyon asséché et nous endormons dans la tiédeur de la nuit.
Jour 2 : Wadi Bani Awf et Bilat Sayt
C’est l’heure d’apprendre à manier notre véhicule dans le dédale de canyons qui creusent le Wadi Bani Awf ! La route est impressionnante, tantôt à flanc de falaise, tantôt en bas de vallée, et tout autour de nous se dressent les arides montagnes omanaises. Nous passons devant le Snake Canyon et des villages isolés, avant de nous arrêter à Bilat Sayd pour une jolie balade à travers la palmeraie : le petit fort qui le surplombe, les montagnes environnantes derrière lesquels s’éloigne progressivement le soleil, ses ruelles étroites où courent les chèvres, le vert et la profusion de palmiers, le chant de la mosquée et le sourire de ses habitants ; tout coïncide pour nous donner une image authentique et accueillante d’Oman. Nous remontons dans notre 4x4 pour une montée sportive jusqu’au col, où nous bivouaquons face au soleil qui se couche à l’horizon. Cette liberté de bivouaquer en tout endroit est carrément folle ! Là où les panneaux d’interdits foisonnent en France, Oman est un pays qui donne un sentiment de liberté inouï.
Jour 3 : Wadi Ghul et nuit à Misfat al Ayn
Aujourd’hui nous attend l’une des plus belles randonnées d’Oman : Wadi Ghul, le grand canyon omanais ! Creusé patiemment par des milliers et des milliers d’années d’érosion, ce canyon présente des parois à pic de plus de 1000 mètres de haut. On y accède heureusement pour nous directement depuis sa partie haute, pour y effectuer une randonnée en balcon qui nous mène jusqu’au fond du canyon. Le sentier en lui-même est déjà fabuleux, les vues sont à couper le souffle et le vol majestueux des vautours nous accompagne tout du long. Mais arrivés au bout, quelques surprises nous attendent : d’abord la traversée d’un ancien village construit sous la falaise, à moitié troglodyte et désormais en ruines ; puis des cultures en terrasses situées tout au fond du canyon, à un endroit qui paraîtrait improbable si l’on ne tombait pas ensuite sur une source d’eau qui alimente une véritable piscine naturelle ! Dans l’aridité ambiante, une petite baignade dans cet endroit loufoque est plus que la bienvenue. Le retour s’effectue par le même itinéraire à flanc de falaises, qui offre toutefois des vues bien différentes que l’itinéraire aller. Une randonnée facile où l’on se sent vraiment minuscules ! Nous rejoignons ensuite le petit village de Misfat où notre hôte nous accueille dans notre hébergement avec quelques gorgées de café à la cardamone et quelques dates. La terrasse nous permet de dîner dans la tiédeur du soir et d’écouter, au loin, les appels à la prière qui résonnent…
Jour 4 : Misfat et Al Hamra
Ce matin, notre hôte nous propose de visiter plus en détail cette maison familiale réhabilitée où il a installé son petit hôtel. Nous découvrons les coins et recoins de la maison traditionnelle omanaise, dont certaines pièces ont été transformées en musée pour rendre compte de la vie d’une époque pas si lointaine. On rit en essayant les vêtements traditionnels omanais, on découvre l’agriculture et l’artisanat local… un beau moment de partage. Nous filons ensuite à travers la palmeraie pour une petite randonnée rafraîchissante entre bananiers, manguiers, papayers et canaux d’irrigation appelés falaj. En fin de matinée, nous repartons direction Al Hamra, pour visiter l’ancien village aux maisons d’architecture yéménite et son musée. On y apprend les vertus de l’encens, de l’essence de rose et l’architecture ingénieuse pour ventiler les maisons en temps de fortes chaleurs. Nous terminons cette belle journée culturelle par une randonnée au coucher du soleil sur les contreforts d’Al Hamra, avant d’installer notre bivouac en bord de rivière.
Jour 5 : Bahla, château de Jaibreen, Nizwa et Wadi Muaydin
Levés tôt (en novembre, le soleil se couche à 18h et se lève à 5h30 : pour profiter au maximum des journées et parce que nous sommes en bivouac, nous adoptons le rythme solaire !), nous partons pour une balade matinale autour du fort de Bahla, avant de rejoindre le Jaibreen Castle que nous visitons : ce palais fortifié, particulièrement bien conservé et décoré, nous plonge dans le XVIIème siècle où il servait de résidence aux sultans et imams de Mascate. Tours crénelées, escaliers piégés, tombeaux et caves de subsistance en cas de siège nous montre l’ingéniosité des bâtisseurs de l’époque face aux menaces extérieures, tout en soignant le style arabesque des cours pour les rendre somptueuses et en faire des témoignages de la puissance de ceux qui y résidaient. Un saut au souk de Nizwa pour y faire quelques emplettes et nous voilà de nouveau seuls en peine nature, au pied du Wadi Muaydin que nous remontons lentement. D’abord asséché, il nous offre rapidement quelques vasques d’eaux turquoise dans lesquelles nous rafraîchir mais aussi d’autres curiosités géologiques : fontaines pétrifiées, fossiles, cascades jaillissant des entrailles de la Terre et roches aux reflets violets, rouges et ocre se succèdent au cours de notre randonnée.
Jour 6 : Al Ayn et ses roses, Wadi Beni Habib
Connu pour son essence de roses, le village d’Al Ayn avec ses cultures de rosiers en terrasses est l’un des lieux incontournables à voir lors d’un voyage en Oman. Une agréable randonnée permet de serpenter à travers les champs où travaillent les populations locales : même si la période pour voir les rosiers en fleurs et leur récolte est le mois d’avril (et ça doit être un spectacle assez saisissant !), ce chemin est intéressant tout au long de l’année. Il est fascinant de voir le système d’irrigation qui permet d’apporter de l’eau en tout point sur ce village à flanc de falaise ! L’après-midi, nous restons sur le massif du Djebel Akhdar pour nous rendre au Wadi Beni Habib, où nous découvrons son village abandonné et ses vues sur le plateau de Saiq. Nous terminons donc notre exploration des montagnes omanaises et prenons la route pour… le désert, à 3h de route seulement, pour un changement de décor total !
Jour 7 : Wahiba Sands et Wadi Beni Khaled
Aucun réveil n’est plus beau qu’un réveil au milieu du désert… Les Wahiba Sands, c’est un désert bien particulier et incroyablement accessible : depuis la ville voisine, on passe au garage dégonfler les pneus de notre 4x4 et on s’enfonce progressivement sur la piste vers les immensités de dunes. Ici, il n’y a plus qu’à choisir la dune qui nous fait envie et y planter notre tente : simple comme Salam Alekum ! Pour nous, Français, c’est assez étonnant, et pourtant… si la traversée intégrale du désert et possible (mais fortement recommandée avec un guide ou en tout cas à plusieurs voitures en cas de problème ou d’ensablement), inutile de s’éloigner beaucoup pour se retrouver au milieu de nulle part et seuls au monde ! Après un petit-déjeuner baignés de la lumière pâle du soleil levant sur les dunes orangées, nous filons au fameux Wadi Beni Khaled, l’un des plus connus à Oman. S’il paraît très aménagé et dispose d’infrastructures pour accueillir un tourisme classique, il suffit de cheminer quelques minutes pour se retrouver à nouveau seuls et explorer par exemple la grotte Moqal : pendant plusieurs minutes, il faut cheminer sous terre en s’agenouillant parfois, pour découvrir finalement une véritable rivière souterraine ! Mais nous revenons ensuite sur nos pas sur les conseils de notre expert local Solimane, pour découvrir le Wadi Beni Khaled secret : quelques kilomètres plus loin, une autre partie de ce canyon peut s’explorer en toute autonomie et loin des foules, au départ d’un petit village. Ce dernier n’a pas pour habitude de voir les touristes et les rencontres que l’on y fait sont incroyablement sincères et vraies : sorti de nulle part, un Omanais nous a conduit dans sa palmeraie et nous a installé sur sa terrasse ombragée pour que nous puissions pique-niquer avant d’entamer notre randonnée ! Cette dernière est pour le moins originale : on marche, grimpe sur des roches, se faufile à travers la végétation ou nage carrément dans les vasques turquoise, descendant ce canyon à la roche blanche si esthétique, de cascade en cascade. Une randonnée aquatique, rafraîchissante et tellement ludique, loin de la partie touristique du Wadi Beni Khaled !
Jour 8 : Direction Masirah !
Après un second réveil au milieu des Wahiba Sands, nous prenons la route vers l’île de Masirah, au Sud Est d’Oman. La route à travers le désert rocailleux est longue et invariablement droite : nous sommes soulagés d’arriver enfin au point d’embarquement pour l’île, au milieu de marais salants. Voir la mer après ces derniers jours en montagne et dans le désert nous fait du bien ! Sur l’eau, les boutres s’alignent et ramènent aux restaurants portuaires du poisson frais que nous nous empressons de déguster. Après une bonne heure de traversée en ferry, nous débarquons sur Masirah et filons installer notre bivouac sur la plage, où nous nous endormons sous les étoiles et bercés par le ressac.
Jour 9 : Masirah
Voyager sur l’île de Masirah, c’est une expérience intéressante… à première vue, cette île presque entièrement déserte n’a aucun intérêt. C’est sans compter bien sûr, sur les quelques trésors cachés qu’elle abrite… Ce matin, nous filons à travers les paysages lunaires pour randonner vers le point culminant de l’île, le Jabal Madrub ! Ses 256 mètres de haut n’en font certes pas une montagne de haute altitude, mais le reste de l’île et l’océan résolument plats font de ce point de vue l’endroit idéal pour une vue à 360°C sur les environs lunaires et désertiques. Etonnant paysage… Nous redescendons vers le littoral où la vie reprend peu à peu entre centre de kite-surf, villages isolés et plages de sable fin où viennent pondre les tortues. Malheureusement, nos réveils à 23h30 puis à 4h30 du matin pour sonder les étendues sablonneuses à l’aide de la lumière rouge de notre frontale ne nous permettront pas de rencontrer les tortues, du moins pas ici. C’est le jeu ! Après cette superbe parenthèse, nous reprenons le bateau pour rejoindre le continent.
Jour 10 : Al Khaluf & Sugar Dunes
Nous profitons d’être descendus à la latitude de Masirah pour explorer la région d’Al Khaluf, qui abrite elle aussi un désert de dunes jaunes et blanches, ainsi qu’un désert rocailleux. C’est fou de voir à quel point le mot « désert » peut se décliner au pluriel ! Aucun désert ne ressemble à un autre, et même à l’intérieur d’un seul et même désert, celui-ci change en permanence. Les dunes d’un désert peuvent même varier d’une dizaine de mètres de hauteur par an… Et contrairement aux idées reçues, les déserts sont loin de n’abriter aucune vie. Ils foisonnent de petites bestioles, qui apparaissent dès que l’on prend le temps de s’arrêter : par exemple ce gecko blanc qui nous passe sous le nez subrepticement, parfaitement camouflé sur le sable aux couleurs de craies. Cap ensuite sur les Sugar Dunes, un endroit si harmonieux qu’on peine à le décrire : après des kilomètres parcourus à plat dans un désert de sel digne d’Atacama, elles se dressent en bord de mer, blanches et immaculées, et tranchent merveilleusement avec le bleu azur de l’océan indien. On aurait envie d’y planter sa tente et de ne plus en repartir… un vrai paradis, qu’on laisse finalement aux milliers d’oiseaux venus faire sécher leurs ailes sur ces vastes plages désertes.
Jour 11 : Sour
Après la route de la veille, nous nous accordons un petit répit à Sour, capitale maritime d’Oman au passé glorieux en raison de sa position stratégique aux portes du Détroit d’Ormuz. Son centre historique est petit et agréable et sa baie, gardée jalousement par son fort et son phare, un lieu de promenade idéal. Nous visitons les docks où les boutres traditionnels sont encore fabriqués de nos jours, et nous plongeons dans l’histoire maritime d’Oman qui est tout simplement passionnante et en dit beaucoup sur l’identité omanaise actuelle. Le travail des sculpteurs de boutres est fantastique et le mini-film du musée maritime retrace admirablement toute l’histoire du pays.
Jour 12 : Wadi Tiwi
Pour notre avant-dernier jour, nous remontons le littoral entre Sour et Mascate avec un stop au fameux wadi aux neuf villages, le Wadi Tiwi. Si ce wadi est l’un des plus connus à Oman, ce n’est pas celui qui m’a positivement marquée. Nous retombons ici sur les itinéraires classiques touristiques et malheureusement, le défilé des 4x4 remontant le wadi crée dans les villages une pollution sonore et visuelle qui affecte les habitants, qui ne retirent rien de cette forme de tourisme. Arrivés au dernier village, une courte balade nous emmène à une cascade certes très belle mais où les possibilités de randonnée sont limitées. Notre expert local nous avait prévenus et c’est en effet le cas, à mon avis ce n’est pas le plus beau ni le plus authentiques des wadis à voir à Oman. Le décalage entre Instagram et la réalité ! Ce lieu est aisément accessible grâce à la nouvelle autoroute Mascate-Sour, mais il faut réfléchir à une manière de limiter l’affluence touristique et de créer avec le tourisme des retombées positives pour les populations locales. A Oman, nous sommes encore aux prémices du développement touristique et des choix devront bientôt être posés quant à l’équilibre que l’on souhaite avoir entre accueil et préservation. Pour nous, c’est finalement une journée intéressante qui nous fait réfléchir à la forme de tourisme que l’on souhaite privilégier : nous sommes rassurés dans notre choix d’un tourisme axé sur la nature et la randonnée, en lien avec des acteurs locaux qui appuient un développement raisonné.
Jour 13 : Wadi Shab & Bandar Khayran
Toute chose a une fin… même nos vacances en Oman ! Toujours aussi matinaux, nous filons au Wadi Shab, l’autre célèbre wadi à Oman. Dès 7h du matin, nous voici sur une petite barque conduite par un Omanais tout aussi matinal, et qui nous fait accéder au canyon. La randonnée est agréable dans la fraîcheur du matin, nous sommes seuls parmi les locaux venus cultiver leurs terres. A droite, à gauche, on entend farfouiller, tailler, transporter… et les sourires défilent à chaque fois que nous croisons du monde. Arrivés au bout du wadi, c’est dans l’eau que la randonnée se poursuit ! Jusqu’à une vasque qui semble être fermée. Fini ? Mais non ! Il faut le savoir mais un petit trou dans la roche, bien plus large en dessous de l’eau, nous permet d’accéder à une grotte. Une corde nous permet de nous hisser à la vasque du dessus… décidément ludiques, ces randos aquatiques à Oman ! Nous croisons deux couples tout aussi émerveillés que nous, trempés de la tête au pied et des étoiles plein les yeux. A 10h lorsque nous repartons, nous voyons arriver des files et des files de touristes, plus ou moins équipés pour la randonnée… personnellement nous avons adoré ce canyon, mais il est décidément à explorer très tôt le matin pour être en dehors des flux touristiques, car il est situé également sur le littoral entre Mascate et Sour. En route pour Mascate, nous nous arrêtons finalement pour un petit plaisir à Bandar Khayran : nous embarquons sur un bateau pour une sortie snorkeling au milieu des poissons multicolores, et… des tortues ! Un beau cadeau après nos péripéties à Masirah… comme quoi, la vie est souvent pleine de surprises : il faut juste ne pas s’acharner, et se laisser faire !
Mes activités
Randonnées
Des contreforts du Djebel Akhdar aux étendues désertiques de Masirah, en passant par les Wahiba Sands et des dizaines de wadis : Oman se découvre décidément bien à pied, même si les itinéraires de randonnées sont encore en développement. A pied, on accède ici comme ailleurs à des trésors insoupçonnés et l’on s’éloigne des foules… pour moi, c’est la meilleure manière de voyager.
Snorkeling avec les tortues
Je les ai tellement espérées à Masirah, ces tortues, que ma surprise était énorme en les découvrant finalement à mes côtés, dans les eaux de Bandar Khayran. L’un des plus beaux snorkeling de ma vie !
Mes coups de cœur
Hospitalité, fraîcheur et nouveau monde
Je me souviendrai longtemps des Omanais pour leur patience, leur respect, leur discrétion et leur gentillesse. Je me souviendrai également de cette quête constante de fraîcheur, à travers les inventions humaines comme au cœur des wadis qui semblent être faits pour nous accueillir. Je me souviendrai enfin de cette partie du monde dont j’ignorais tout, à cheval entre l’Asie et l’Afrique, cette péninsule arabique qui décidément a son identité bien à elle et qui m’a beaucoup séduite.
Faune et Flore
Mes tips
Où que vous alliez, ayez toujours avec vous (si vous êtes une femme) un foulard : il vous protégera du soleil et vous permettra de vous couvrir lorsque vous entrez dans des mosquées ou dans les villages. J’ai malheureusement vu nombre de touristes ne pas s’en soucier… par pitié, respectez les traditions et la culture omanaise autant que les Omanais respectent l’autre. Il ne s’agit pas que de religion, c’est une manière de vivre héritée d’une longue histoire et notamment d’impératifs climatiques qui font que les jambes et les bras doivent être couverts. Ce n’est pas un gros effort pour nous, et cela permet des rencontres décontractées avec les locaux.